L’annonce a été faite ce lundi par la Fondation pour la mémoire de la Shoah sur son site internet.
Née en 1920 dans une famille juive polonaise, la nonagénaire avait échappé à la rafle de Nancy en 1942 avant de rejoindre Lyon où elle était devenue membre de la Résistance. C’est là que Régine Skorka-Jacubert avait été arrêtée en 1944 par la milice de Klaus Barbie, puis déportée vers le camp d’Auschwitz-Birkenau et transférée ensuite dans un camp de travail en Tchécoslovaquie.
Elle avait finalement été libérée à la fin de la guerre et avait notamment témoigné au procès de Klaus Barbie à Lyon. Régine Skorka-Jacubert avait également raconté son parcours dans de nombreux établissements scolaires.
Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education, a d’ailleurs rendu hommage ce lundi à « une infatigable militante de la transmission de la mémoire de la Shoah.