Crise au PS du Rhône : Gérard Collomb joue les pompiers de service

Crise au PS du Rhône : Gérard Collomb joue les pompiers de service

Habitué à provoquer l'ire de ses comparses socialistes sans jamais craindre la sanction directe, Gérard Collomb vit mal la volée de bois vert que s'est pris ce week-end David Kimelfeld.

Dans le Progrès, le sénateur-maire de Lyon vole au secours de son dauphin, dont la démission du poste de 1er secrétaire fédéral du PS du Rhône est réclamé par quelques pontes du parti local comme Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, et les députés Yves Blein et Pascale Crozon, parce qu'il soutient publiquement Emmanuel Macron.
"David Kimelfeld est suffisamment responsable pour organiser la primaire de la gauche au mieux, indépendamment de ses propres choix. (...) Ce ne sont pas par des anathèmes qu'on résoudra les problèmes réels qui se posent au PS", promet Gérard Collomb, le vrai patron du PS du Rhône, qui appelle donc "à l'apaisement".

 

Habituellement si prompts à virer du PS tous ceux qui ne respectent pas à la ligne les textes du parti (et leurs directives), Gérard Collomb et David Kimelfeld n'ont visiblement pas l'intention d'abandonner une miette de pouvoir.