Cette première historique dans la Ve République a été bien accueillie par Jean-Paul Bret. Le maire PS de Villeurbanne y voit une décision "empreinte de lucidité et de responsabilité", "un acte digne".
"François Hollande a eu raison de retracer brièvement son bilan qui, je l'espère, dans ces nouvelles conditions, sera apprécié à sa véritable mesure. Désormais, la gauche doit chercher à se rassembler et s'extraire des querelles de personnes. Ce sera l'enjeu des prochaines semaines et de la primaire", rappelle Jean-Paul Bret dans un communiqué.
"François Hollande vient de redonner à la gauche une chance de rebondir. Elle doit la saisir et se rassembler dans la primaire", analyse Jean-François Debat, patron du groupe socialiste à la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Il y a aussi les ministres lyonnais. Thierry Braillard (Sports) qui voit en François Hollande "un Grand homme d'Etat. (...) Faire passer la France et l'intérêt général avant son destin personnel. C'est être digne". Ou Najat Vallaud-Belkacem (Education) qui a écrit un long message sur Facebook : "Face à l'Histoire et face au pays, il a pris la décision qui lui semblait la mieux à même de permettre à la Gauche de continuer à incarner l'espoir. Malgré la tristesse, je comprends ce choix, et le respecte".
A droite, on tacle gentiment, à l'image de Nora Berra : "François Hollande aura pris une seule bonne décision durant son quinquennat : ne pas se représenter".