150 agents, pour la plupart des officiers de Police Judiciaire, se sont rassemblés devant le palais de justice de Lyon ce jeudi à la mi-journée. Un mouvement pour dénoncer les réformes judiciaires, qui, selon les syndicats, "polluent le travail des enquêteurs" : "Les gardés à vue ont de plus en plus de droits, alors qu’ils oublient leurs devoirs », explique un des manifestants. « Tout cela se fait au détriment des policiers et des victimes", regrette ce membre de la PJ lyonnaise.
Depuis le mois dernier, "les gardés à vue peuvent s’entretenir pendant 30 minutes, soit avec un membre de leur famille, soit avec les autorités consulaires s’il s’agit d’étrangers", précise l’agent.
De même, à partir du 1e janvier, les mineurs seront obligatoirement accompagnés d’un avocat. Une mesure pourrait également rendre obligatoire la présence d’un avocat lors des perquisitions.