Dans un premier temps, un rendez-vous en compagnie de 257 autres élus femmes et hommes politiques de la région est prévu au Vatican pour une durée d’environ 45 minutes. Ensuite, un moment privilégié se déroulera entre le Pape François, Gérard Collomb, Christophe Guilloteau et Laurent Wauquiez.
Pour le maire de Lyon, le Pape "est une figure emblématique qui apporte un renouveau dans l’église catholique et qui développe un certain nombre de valeurs et de solidarité dans le monde".
C’est l’archevêque de Lyon, Monseigneur Barbarin qui est lui-même à l’origine de ce rendez-vous, en ayant proposé au Pape de fêter le "Jubilé de la miséricorde” : une sorte de pèlerinage d’élus mais aussi d’évêques de Rhône-Alpes, à Rome, reçus pour une audience pontificale.
De cette façon, le Pape François tente de se rapprocher des catholiques français qu’il ne connaît que très peu. Monseigneur Barbarin, de son côté, affirme ainsi un peu plus son importance, en étant le seul grand représentant des catholiques de France auprès du souverain pontife.
Le coût de cette visite s’élève à 1000 euros par personne (inclut le billet d’avion, les repas ainsi que l’hébergement). Le diocèse de Lyon précise, qu’il ne fera aucun bénéfice sur les sommes perçues.
Si Christophe Guilloteau payera le voyage de sa poche car il n’ira qu’au rendez-vous avec le pape, Gérard Collomb laissera, lui, la Métropole prendre en charge sa rencontre avec François, dans la mesure où il aura à Rome plusieurs rendez-vous politiques et économiques. En effet selon l’intéressé "des entrevues avec des proche du chef du gouvernement italien Matteo Renzi sont prévues. Des rendez-vous pour développer l’économie sont aussi programmés, notamment pour la future Cité de la gastronomie".
A noter que la délégation lyonnaise ne viendra pas les mains vides. La remise d’une réplique de la médaille des Echevins au Pape est prévue. Peut-être un moyen d’attirer François dans notre région pour une prochaine remise de médailles. Le dernier déplacement d’un Pape dans la région remonte à 1986 avec Jean-Paul II.