Le FN du Rhône part "à la recherche" de ses nouveaux cadres

Le FN du Rhône part "à la recherche" de ses nouveaux cadres

La fédération du Front National du Rhône s’est lancé un défi digne d’un télé-crochet.

"A la recherche des nouveaux cadres" ou l’objectif avoué de compter sur les élections présidentielles et législatives pour inspirer de nouveaux visages à s’investir dans le parti de Marine Le Pen.

 

Car malgré son large territoire rural et péri-urbain, le Rhône n’a jamais été une terre d’accueil pour le FN. Et comme dans n’importe quel parti politique, des dissensions internes ont mis la nouvelle secrétaire départementale Muriel Coativy dans une situation où un renouvellement s’impose.
"C’est mon rôle numéro 1 de s’implanter dans les communes. Il faut profiter de 2017 pour s’implanter durablement en vue des municipales et de l’élection métropolitaine en 2020. On partir à la recherche de nouveaux cadres tout en continuant à former nos élus actuels", a annoncé ce jeudi soir Muriel Coativy à l’occasion d’une conférence de presse.

 

Elle recevait à ce propos Steeve Briois. Le maire d’Hénin-Beaumont, vice-président du FN, participait ensuite à un banquet à Simandres. Le problème des intervenants nationaux, c’est qu’il parle de problématiques nationales. François Fillon en a donc pris pour son grade, lui et son programme économique "catastrophique qui pourrait s’intituler "mort aux pauvres". Selon lui, "certaines thématiques du FN n’étaient pas rassembleuses. Maintenant, quand on parle d’immigration ou de l’Europe, les Français sont d’accords avec nous". D’où sa certitude de voir un second tour de la présidentielle opposer Marine Le Pen au candidat vainqueur de la droite et du centre "et du centre gauche" comme Steeve Briois la surnomme.

 

Concernant les personnalités choisies pour alimenter la dynamique dans les circonscriptions du Rhône, pas de noms dévoilés par Muriel Coativy ce jeudi. A part celui de Christophe Boudot, son prédécesseur, qui s’exilera dans le Beaujolais. "A part lui, nos 13 autres personnes investies habiteront dans leur circonscription", promet la secrétaire départementale. "On enracine nos idées pour ensuite conquérir la France", enchérissait Antoine Mellies, élu à Givors et à la Région.