Un procès durant lequel des réponses pourraient être trouvées, même si les deux accusés n'ont jamais réussi à tenir un discours honnête face aux enquêteurs, s'accusant mutuellement.
Le 12 mai 2013, Cécile Bourgeon simule la disparition de sa fillette âgée de 5 ans dans un parc de Clermont-Ferrand. Les médias s'emparent de l'histoire de cette femme en pleurs, désemparée. Avant de déchanter, car les enquêteurs vont détecter des incohérences dans son histoire.
Il s'avèrera que la petite Fiona était morte au domicile familial. Dès lors, Cécile Bourgeon et son compagnon, le Lyonnais Berkane Makhlouf n'auront de cesse de s'accuser d'avoir porté les coups mortels à l'enfant.
S'en suivra une parodie de rédemption, le couple indiquant plusieurs endroits à la police où retrouver l'enfant enterré. Mais jamais son corps ne sera localisé.
Au total, sept association de protection de l'enfance se sont portées parties civiles. Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf sont jugés pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur mineure de moins de 15 ans, par ascendant ou par personne ayant autorité et en réunion", "non-assistance à personne en danger" et "recel ou dissimulation de cadavre".
Pour ces faits, les ex-compagnons risquent jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.