Marie, assistante maternelle de 36 ans à Lyon, pensait avoir trouvé l’amour en la personne de Jean-Paul, un éleveur franc-comtois de vaches allaitantes de 37 ans.
Lors du traditionnel speed-dating du début de cette onzième saison de L’Amour est dans le Pré, le coup de foudre avait opéré entre les deux trentenaires qui avait terminé l’aventure ensemble. La romance a cependant pris fin quelques semaines plus tard. "Dès que les caméras sont parties, je n’ai plus eu de nouvelles", raconte Marie. La jeune maman met en avant une raison pour elle évidente à cette séparation : l’autisme de son fils, Mathis, âgé de 10 ans.
"La rupture a été annoncée de façon pas super conventionnelle. Il m’appelle un soir pour me dire qu’il avait bien réfléchi. La pathologie de mon enfant lui posait beaucoup de soucis et ça lui mettait beaucoup de pression. J'étais surtout en colère pour les raisons qu'il a données (...). La personne qui se disait sensible et compréhensive me montrait le contraire", avait déclaré Marie lors du bilan de l’émission.
De son côté, Jean-Paul avait assuré à la présentatrice de l’émission, Karine Le Marchand, ne pas avoir eu "le petit truc. (…) Les sentiments n'étaient pas à la hauteur de ce que j'attendais pour m'engager dans une vraie relation".
"Je me suis sentie manipulée", confie aujourd’hui Marie qui avait notamment présenté ses enfants, sa mère et son cadre de vie à l’agriculteur. "Il était au courant depuis le début de la pathologie de mon fils", déplore-t-elle.
Pas question pour autant pour la maman de pousser un coup de gueule contre L’Amour est dans le Pré. "Je trouve que c’est une belle émission", insiste la trentenaire qui signait cette année sa deuxième participation.
C’est avant tout un message que Marie veut faire passer à travers cette aventure "Ce n’est pas parce qu’un enfant est autiste qu’il est forcément violent", assure-t-elle. L’autisme de son fils est avant tout un combat de tous les jours avec les différentes démarches et suivis à réaliser. "Je pense que ce serait plus simple si la société véhiculait une nouvelle image des autistes. Ce n’est pas normal de devoir se battre pour que son enfant soit reconnu comme un enfant, et pas comme une personne à part".