Législatives : Perrin-Gilbert prête à abandonner sa mairie pour l'Assemblée nationale

Législatives : Perrin-Gilbert prête à abandonner sa mairie pour l'Assemblée nationale

L’annonce aurait été plus simple si les Etats-Unis avaient élu leur première présidente.

Qu’importe, le 9 novembre restera la date choisie par Nathalie Perrin-Gilbert pour officialiser sa candidatures aux élections législatives. La maire GRAM du 1er arrondissement de Lyon fera campagne en juin sur son territoire, la 2e circonscription du Rhône.


"Je suis persuadée que la démocratie se reconstruira à partir des territoires, qu'ils soient urbains, péri-urbains ou ruraux. Le 1er, le 2ème, le 4ème, le 9ème sont des arrondissements où, comme ailleurs, les habitantes et habitants rencontrent des difficultés de logement, d'emploi, de santé, d'accès au droit, par exemple, et je ne veux surtout pas éluder ces questions mais au contraire mieux les connaître, pour bâtir des réponses légales et politiques plus adaptées", a annoncé NPG sur sa page Facebook.

 

Celle qui fut la colistière de Philippe Meirieu en 2012 dans la 1ère circonscription estime aujourd’hui être prête à changer de dimension. Elle précise ainsi vouloir quitter son mandat de maire du 1er si elle venait à devenir député.

 

Nathalie Perrin-Gilbert se lance "sans étiquette partisane mais avec une entrée citoyenne. Se présenter sans étiquette partisane ne signifie pas partir sans soutien ni, encore moins, isolée. Les soutiens s'exprimeront au fur et à mesure de ma campagne".

A gauche pourtant, on apprécie de moins en moins la façon de faire de l’intéressée. Et une alliance avec communistes, écologistes ou membres du Parti de Gauche n’est pas vraiment à l’ordre du jour.

 

L’entrée en campagne de NPG pimente toujours plus le cas de cette 2e circonscription du Rhône. Mardi, Hubert Julien-Laferrière (PS) officialisait sa candidature. On sait déjà que Laurence Balas (LR) et Denis Broliquier tenteront de ravir la circonscription du député socialiste sortant Pierre-Alain Muet, qui ne se représente pas. Et on surveille aussi les ambitions d’Emmanuel Hamelin, ancien parlementaire éconduit par les Républicains et qui pourrait, à l’instar de Michel Havard dans la 1ère circo, se lancer en dissident.