C’est d’ailleurs ce qui ressort d’une étude publiée ce mercredi par l’INSEE. Ainsi Lyon, Grenoble, Saint-Étienne et Clermont-Ferrand regroupent 64 % de ces nouveaux emplois, alors qu’en réalité ces métropole n’abritent que 54 % de l’ensemble des emplois d’Auvergne-Rhône-Alpes.
Lyon explique, à elle seule cet écart avec 27 % de l’emploi régional et 39 % des emplois productifs attirés.
De 2011 à 2013, 12 200 emplois productifs ont été créés chaque année à Lyon. Cela représente 2,4 % des emplois totaux. Lyon se classe ainsi au quatrième rang pour le taux de création d’emplois productifs après Toulouse et devant Nantes.
Lyon concentre surtout un nombre d’actif très qualifiés. En 2013, ce sont près de 4000 cadres ou personnels de conception et de recherche du secteur privé qui sont venus s’installer et travailler dans la ville. À ce titre, Lyon, seconde en volume après Paris, se place 6e au classement national en rapportant ce nombre au total des emplois de la zone.