Le mois sans tabac plutôt bien accueilli en Auvergne-Rhône-Alpes

Le mois sans tabac plutôt bien accueilli en Auvergne-Rhône-Alpes

Le moi(s) sans tabac commence ce mardi à l’échelle nationale.

Il consiste à proposer à tous les fumeurs, d’âges confondus, d’arrêter de fumer pendant un mois. Si le défi dure aussi longtemps, c’est parce qu’il augmente par cinq les chances du fumeur d’arrêter définitivement de fumer.

 

À Lyon, l’opération semble plutôt bien accueillie : "Ça semble intéressant sur le principe, c’est une belle initiative, surtout si ça peut aider des gens", nous confie Caroline, une trentenaire, croisée sur le Presqu’île.

 

En 2013 ce sont près de 8900 décès qui ont été recensés dans la région à cause du tabac. C’est pourquoi l’agence régionale de santé d’Auvergne-Rhône-Alpes, effectuera dans la région plusieurs interventions afin de sensibiliser les habitants aux effets du tabac. Seront également prévues des campagnes de prévention et des distributions de kit pour aider les volontaires à arrêter de fumer afin de les soutenir et les encourager dans leur démarche tout le mois de novembre.

 

Cependant, arrêter de fumer n’est pas une tâche facile pour les accros à la nicotine. Louis, 20 ans à peine, et cigarette allumée, ne se sent pas vraiment concerné car il se considère fumeur occasionnel. Mais selon lui : "Si c’est un fumeur de longue date, il faudrait certainement passer par des moyens tels que des patchs ou alors un substitut qui apporte de la nicotine".  

 

Quelques rues plus loin, Angèle, 19 ans, semble plus résolue : "Pour arrêter de fumer, je pense que ça vient principalement de la volonté. Pour ma part si je décidais d’arrêter de fumer, j’arrêterais du jour au lendemain et je prendrais mon mal en patience".

 

Le défi pourrait avoir un bon écho dans la région. Selon les sondages, en Auvergne-Rhône-Alpes, 62 % des fumeurs souhaiteraient arrêter de fumer.