L’ARAFER n’a pas émis de « remarque particulière » concernant la nature des dépenses du groupe ou la justification du niveau des péages et estime que le dispositif envisagé aux cas où les résultats seraient supérieurs aux prévisions initiales est "satisfaisant dans l’ensemble". Malgré tout, l’ARAFER encourage l’Etat à intégrer plusieurs éléments dans la clause de partage des résultats tels que "les effets favorables pour le concessionnaire de moindres coûts de construction ou d’exploitation que ceux prévus initialement", car selon le régulateur, un éventuel remboursement irait en priorité à l’Etat et aux collectivités territoriales, empêchant une révision à la baisse des tarifs de péages.
Pour rappel, le contrat qui doit être signé entre Vinci et l’Etat, prévoit la réalisation d’une portion de 47 km d’autoroute entre Lyon et St Etienne et son exploitation pendant 55 ans. Le projet, déclaré d’utilité publique, devrait coûter 1,2 milliard d’euros et permettra de doubler l’A47, qui existe déjà entre la capitale du Rhône et la ville ligérienne.