L'élu PS avait vu ses délégations Nouvelles mobilités urbaines être retirées puis redistribuées à Martial Passi, vice-président en charge des Déplacements intermodalités.
Sauf que l'opposition s'est étranglée en apprenant que Gilles Vesco conserverait ses indemnités de conseiller délégué, quand bien même il n'avait plus de responsabilité. Soit 2444,34 euros bruts mensuels au lieu de l'indemnité de base des conseillers métropolitains fixée à 1311,51 euros bruts.
"Alors même que l’exécutif demande aux agents de la Métropole, aux associations et aux citoyens de consentir des efforts pour faire face aux baisses des dotations de l’Etat à la collectivité, notre groupe ne peut que s’indigner d’un tel choix. Nous constatons que le plan "marge de manoeuvre" annoncé avec tambours et trompettes pour rechercher des économies de fonctionnement à la Métropole est à géométrie variable : il concernerait tous les domaines de la collectivité à l’exception des élus socialistes !", s'est étonné le président du groupe LR Philippe Cochet, qui avait interrogé à ce propos l'exécutif lors de la Commission Finances mercredi.
Le groupe LR a donc déposé un recours en annulation devant le tribunal administratif pour faire réviser le calcul de l'indemnité d'un membre de commission permanente, ce qui est le cas de Gilles Vesco.