Lyon : des places de stationnement supprimées, les riverains du cours d’Herbouville en colère

Lyon : des places de stationnement supprimées, les riverains du cours d’Herbouville en colère

Sur 341 places de parking, un peu plus de 50% risquent d’être supprimées, cours d’Herbouville, dans le 4e arrondissement de Lyon. Une nouvelle qui reste en travers de la gorge des riverains et des commerçants.

Supprimer les places de stationnement sur le terre-plein du cours, pour y mettre une voie verte. Voilà l’objectif du maire du 4e arrondissement, David Kimelfeld. "Nous ne voulons pas de cette option. Sur les trois proposées nous étions d’accord avec les deux premières qui consistaient à enlever quelques places et non pas toutes sur le terre-plein nord", s’indigne Maxime d’Epenoux, membre du Collectif de défense des usagers du cours d’Herbouville. La première hypothèse consiste à garder 271 places, de créer une piste cyclable et un passage piéton sur le terre-plein. La deuxième rajoute des plantations, réduisant le nombre de places à 235. En effet, dans une lettre à Gilles Vesco, conseiller métropolitain délégué aux nouvelles mobilités urbaines, David Kimelfeld insiste sur la troisième option car "les hypothèses 1 et 2 ne répondent pas aux attentes des habitants". Avec cette proposition retenue, il ne reste que 196 places, ce qui permet aux modes doux de prendre plus de place tout comme la végétation.

 

Le collectif ayant réuni le soutien de 100% des commerces mais aussi de 254 foyers, n’est pas près de laisser passer cette décision. "Nous sommes acteurs et demandeurs de ce projet, nous ne sommes pas des fanatiques de la voiture, mais nous aimerions pouvoir nous garer quand nous rentrons chez nous", insiste Maxime d’Epenoux. "Après 19h, nous ne pouvons pas laisser nos voitures. Si on nous supprime la totalité des places ça va être grave, car nous allons placer nos voitures n’importe comment. Nous sommes d’accord pour en enlever une partie et mettre des stationnements payants, pour fluidifier mais nous avons besoin des places", insiste Catherine Pons, membre du collectif.

 

Les riverains doivent s’entretenir avec le maire du 4e arrondissement, pour "trouver une solution convenable et viable pour les habitants du cours", déclare Maxime d’Epenoux. Avec un budget d’un million d’euros financé par de l’argent public, les habitants en veulent pour leurs argents.