Fête des Lumières 2016 : 750 policiers, gendarmes et militaires et un drone pour surveiller la foule

Fête des Lumières 2016 : 750 policiers, gendarmes et militaires et un drone pour surveiller la foule

"Nous voulons faire une très belle fête mais pas une fête minimaliste". C’est par ces mots que Gérard Collomb a commencé sa présentation du dispositif de sécurité de la Fête des Lumières.

Cette édition 2016 sera tout même considérablement réduite. Déjà en termes de durée : l’événement se déroulera sur 3 jours au lieu de 4, du jeudi 8 au samedi 10. Le spectacle, lui, ne débutera qu’à 20h, pour se terminer à minuit. Le territoire sera également réduit à une petite partie de la Presqu’Ile, de la place des Terreaux à Bellecour et concernera aussi le Vieux-Lyon. Finies donc les animations au Parc de la Tête d’Or, dans le quartier de la Confluence ou à Montplaisir. Mais finalement, l’essentiel est préservé car ce sont généralement les illuminations de Bellecour, des Terreaux ou de St Jean qui sont plébiscitées par le public.

 

Pour accéder à la Fête, il faudra passer par un des 42 points de contrôle où des fouilles seront réalisées. Des bénévoles et 200 personnels de sociétés privées de sécurité. Des dispositifs anti-bélier seront mis en place, appuyés par une centaine de voitures. Aucun véhicule ne sera autorisés sur la Presqu’Ile de 20h à minuit, et les parkings de la zone seront inaccessibles à partir de 19h.

 

D’importants moyens humains seront mobilisés. 200 policiers municipaux se relaieront chaque soir. Le RAID, la BRI et la BAC seront également prêts à intervenir. D’autant que tout sera filmé par un drone prêté par l’armée de l’air, avec les images diffusées en temps réel au PC sécurité de la Préfecture du Rhône. Une soixantaine de militaires, postés à la périphérie de la zone, renforcera ce dispositif. 160 pompiers seront à pied d’œuvre, tout comme 50 médecins du SAMU et de la Croix-Rouge.

 

Malgré tout cet arsenal sécuritaire, "justifié par les événements", la Ville de Lyon espère "voir un maximum de monde" dans les rues du centre-ville. Mais selon Gérard Collomb, il n’était pas question d’annuler la Fête des Lumières pour ne céder au terrorisme. Si aucun chiffre n’a été dévoilé concernant le coût de toutes ces mesures de sécurité, le maire de Lyon prévient : "Le surcoût de l’annulation de la Fête aurait été bien supérieur que le surcoût des mesures de sécurité supplémentaires".

 

Quant aux animations prévues début décembre, elles ne seront dévoilées qu’au mois de novembre prochain. La plupart devrait sortir tout droit du programme de l’édition 2015 qui n’avait jamais vu le jour.