A la Halle Tony Garnier, pour l’ouverture de l’évènement cinéma lyonnais, le réalisateur américain revenait entre Rhône et Saône, trois ans après avoir obtenu le Prix Lumière. Il présentait au public le film projeté, Butch Cassidy et le Kid, une oeuvre qu’il avait découverte à sa sortie, alors qu’il n’avait que 6 ans. Et qu’il avait revu longtemps après, à Paris, avec la même joie qu’enfant.
Thierry Frémaux annonçait lui que cette année, "la présence des femmes dans le cinéma, leur trace" était le thème de l’édition du Festival. Une manière de se rattraper, après toutes les critiques dont il faisait l’objet à force de ne récompenser que des hommes.
Toujours très longue et entrecoupée de happenings pas toujours réussis et d’anecdotes de Bertrand Tavernier, l’ouverture reste l’occasion pour un parterre de stars de s’afficher aux côtés d’hommes politiques locaux. On ne voit ça qu’à Lyon !
Et pour son premier Festival Lumière, Laurent Wauquiez se souviendra longtemps du conseil de Gérard Collomb. Car le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes a été copieusement hué alors qu’il défilait sur le tapis rouge avec des élèves de l’école de cinéma La Fabrique. Tandis que le maire de Lyon avait trouvé la parade : sortir au bras de Monica Bellucci, l'assurance d’être applaudi !
Si le Festival Lumière est un repaire de cinéphiles avertis, Quentin Tarantino en tête, son ouverture est encore celui des paillettes. Pour preuve, lorsque le western de George Roy Hill était lancé, une grande partie de la salle se vidait….