Trois circonscriptions ont été gelées, c’est-à-dire qu’elles pourront être accordées à un partenaire des socialistes, le PRG par exemple. Il s’agit de la 1ère, de la 2e et de la 7e.
Le cas de la 1ère circo semble réglé, malgré les agitations de Caroline Collomb pour que Thierry Braillard, député PRG sortant, ne soit pas candidat. Une prise de position qui avait d’ailleurs "agacé" son mari Gérard Collomb, nous confie un élu socialiste.
Celui de la 7e est juste en suspens, le PS attend confirmation d’Hélène Geoffroy, actuellement secrétaire d’Etat à la Ville, pour savoir si elle se représentera ou non.
Enfin, reste le cas de la 2e circonscription, aussi tordu à gauche qu’à droite. Laurence Balas (LR) et Denis Broliquier (UDI) ont été investis par leurs partis respectifs mais il ne pourrait en rester qu’un, si un accord était trouvé pour la présidentielle.
Au PS du Rhône, on pousse depuis des mois pour qu’Hubert Julien-Laferrière soit candidat. Le maire PS du 9e arrondissement obtiendrait ainsi sa récompense tant attendue de la part de Gérard Collomb, après deux scrutins manqués par sa faute. Or, il existe une règle au parti qui implique que lorsqu’un député socialiste ne se représente pas, c’est une femme qui doit être investie à sa place. Et Hubert Julien-Laferrière, qui vise donc le siège de Pierre-Alain Muet, député PS sortant de la 2e circonscription, n’a pas cette qualité-là.
"On ne sait pas ce que prépare Gérard Collomb, mais on imagine qu’il va encore la faire à l’envers à Hubert Julien-Laferrière, raconte un cadre du parti rhodanien. Il a peut-être trouvé la candidature d’une femme et n’en parle à personne. Ou alors il a dégoté une personnalité d’envergure et qui n’est pas socialiste. Et à ce moment-là, il se paiera à la fois Julien-Laferrière et David Kimelfeld, patron de la fédé, sur leurs propres territoires, le 4e et le 9e arrondissements". Une personnalité d’envergure qui pourrait être Emmanuel Macron, un nom qui revient avec insistance depuis maintenant plusieurs mois.