Concrètement, le président de l’OL réclame 30 millions d’euros au patron de GL Events, pour concurrence déloyale, dans le cadre de la reprise du stade de Gerland. Il lui reproche d’avoir "profité des informations confidentielles (…) obtenues en tant qu’administrateur de l’OL, dans sa négociation avec la mairie" pour récupérer l’enceinte du 7e arrondissement de Lyon.
La semaine dernière, les deux parties expliquaient pourtant dans un communiqué commun que "des négociations étaient en cours de finalisation au terme de plusieurs réunions" et que "l’assignation avait été déposée comme un acte de procédure" : "En toute hypothèse, ces discussions actuelles ne remettent en aucun cas en cause l’estime réciproque que nous nous portons", indiquaient alors les deux capitaines d’industrie lyonnais.
Mais dix jours plus tard, l’affaire ne semble pas réglée. A ce stade de la procédure, la conciliation serait préconisée : "Il est souhaitable que ce dossier fasse au moins l'objet d'un échange autour d'une table, en présence d'un juge conciliateur", a indiqué Michel Thomas, le président du Tribunal de commerce de Lyon, à Acteurs de l’économie.
Pour rappel, Olivier Ginon profitera dès 2017 du stade de Gerland pour y faire évoluer son équipe, le LOU Rugby. Ce qui gêne Jean-Michel Aulas, c’est surtout la promesse d’y organiser également des évènements culturels. Or, avec son Parc OL, JMA espérait garder le monopole encore un temps sur l’agglomération.