Dans une économie marquée de plus en plus par l’innovation et le changement permanent, il est nécessaire pour un territoire, comme celui qui entoure Lyon, de régulièrement se remettre en question. De ce fait, sur les six derniers mois, la Métropole a pu effectuer un travail d’analyse de terrain pour évaluer les forces et les faiblesses de son économie. Le but étant d’ajuster la stratégie et les actions en matière de développement économique et de favoriser au maximum la création d’emplois et la lutte contre le chômage. Notamment en mettant les PME/PMI du territoire au centre de la démarche, comme le souligne Gérard Collomb : "A Lyon, nous avons su conserver cette base industrielle, plus le secteur tertiaire et il faut que nous restions dans cette dynamique-là".
Des objectifs bien définis
Elaboré à partir d’un diagnostic réalisé par l’Observatoire Partenarial Lyonnais en Economie (OPALE), ce programme économique vise dans un premier temps à accélérer les démarches d’innovations et faciliter la croissance des PME/PMI. Notamment en poussant « 1 000 projets entrepreneuriaux à fort potentiel » d’ici 2021. Le souhait des grands artisans de ce projet est de préserver cette base industrielle qui représente 18% des emplois de l’aire urbaine lyonnaise. Enfin, l’objectif est aussi d’accroître encore davantage l’attractivité touristique de la métropole face à une concurrence toujours plus forte au niveau européen, qu’il s’agisse du tourisme de plaisance ou du tourisme d’affaires. Dans ce programme économique de 140 pages, la troisième ville de France espère, durant les 5 prochaines années, attirer 100 nouvelles entreprises par an et faire émerger 10 entreprises de taille intermédiaire (ETI).
Une véritable entente avec la Région
Depuis le début du projet, la Métropole et la Région ont travaillé conjointement sur certains points du fait qu’à elle seule, Lyon représente 58 milliards de PIB annuel, soit près de 30% du PIB de la région. Par ailleurs, la fusion d’Auvergne et de Rhône-Alpes offre encore plus de possibilités à la Métropole, selon David Kimelfeld : "A Clermont-Ferrand, il y a Michelin, qui est un acteur important donc il y a des collaborations nouvelles à trouver sur notre territoire métropole déjà, mais aussi en Auvergne-Rhône-Alpes car il y a de nouveaux acteurs qui sont apparus".
Pas encore tout à fait définitif ce vendredi, le programme de développement économique fera l’objet d’une présentation au Conseil de la Métropole ce lundi.