"On vendra des fleurs dans nos tabacs si les fleuristes du groupe Florajet continuent de vendre des jeux à gratter dans leurs boutiques ". Une menace que le Président de la Fédération des buralistes du Rhône, Jean-Pierre Teindas pourrait mettre à exécution si jamais ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent. A savoir, l’arrêt définitif des ventes de jeux chez les fleuristes.
Détenteurs de 75% des ventes de jeux, les buralistes n’entendent pas lâcher du lest, d’autant plus que le groupe Florajet est propriétaire de 75 000 magasins dans l’hexagone. Si cette situation persiste, le Président des buralistes du Rhône compte bien imiter son homologue d’Ile de France, qui appelle les 4 500 adhérents de la région à boycotter l’Euromillions.
Pour l’heure, seuls deux fleuristes ont pris part au projet, un à Allauch dans les bouche du Rhône et un autre à Mont-Saint-Martin en Meurthe et Moselle. Alors même si le directeur du développement de Florajet, Alexandre Arnaud, affirme au micro de RTL que les fleuristes du groupe n’auront le droit de vendre ce type de jeux que dans les communes où il n’y a pas de maisons de la presse ou de débit de tabac, il affirme également que " d’ici à la fin de l’année, une vingtaine de fleuristes vont rejoindre le projet ".
Une mauvaise nouvelle pour les buralistes, qui cette année déjà, s’étaient battus pour que les supérettes ne puissent vendre du tabac et que leur monopole ne soit pas entaché.