Repartir en 2020 à Lyon ? Gérard Collomb adoube David Kimelfeld mais ne se refusera rien

Repartir en 2020 à Lyon ? Gérard Collomb adoube David Kimelfeld mais ne se refusera rien

Gérard Collomb a choisi le Progrès pour sa première interview locale de la rentrée.

Le sénateur-maire de Lyon revient sur la sécurité autour des grands évènements mais aussi sur la place de l'islam dans la république.

 

Gérard Collomb se projette également en 2020, lorsque ses deux mandats de maire et de président de la Métropole se termineront. Il aura alors 72 ans, bientôt 73. Mais il n'imagine pas que cette date puisse signer la fin de sa carrière politique.


A nos confrères, il avoue avoir trouvé son dauphin : David Kimelfeld, maire PS du 4e arrondissement et premier vice-président à la Métropole. "Nous travaillons ensemble... Il me ressemble dans sa capacité d'empathie envers les Lyonnais", indique Gérard Collomb.
Qui embraye sur une promesse dont les contours auraient eu besoin d'être explicités : "Je ferai donc un tandem avec lui pour les prochaines municipales. Si j'étais élu président de la Métropole, il pourrait être un excellent maire de Lyon".

 

Est-ce que Gérard Collomb veut dire que s'il échoue à garder son siège à la Métropole, il garderait celui de maire, au détriment des ambitions de David Kimelfeld ? Et est-ce que ce dernier serait un moins "excellent maire de Lyon" si Collomb n'était pas en tandem à la Métropole ? Et enfin, est-ce que Collomb est persuadé que sans son nom et son visage sur les tracts, David Kimelfeld n'a aucune chance de garder Lyon ?

 

Toujours prompt à dicter la marche à suivre au PS du Rhône, il a également annoncé les différents candidats socialistes aux élections législatives à Lyon. Thierry Braillard dans la 1ère circonscription, Hubert Julien-Laferrière dans la 2e, Jean-Louis Touraine dans la 3e et Anne Brugnera dans la 4e. Ils doivent tous encore obtenir l'investiture du parti en fin d'année.