Le sénateur-maire de Lyon a rappelé son envie de voir la gauche oser davantage, à l'orée de la fin du quinquennat de François Hollande. "Je refuse le terme d'aile droite du PS, a précisé Gérard Collomb. (...) Nous sommes la gauche de transformation sociale, les pragmatiques qui font que pour les gens, dans leur vie quotidienne, ca aille un peu mieux".
L'élu lyonnais a aussi rappelé qu'il n'envisageait pas une nouvelle candidature de François Hollande s'il restait au plus bas dans les sondages. Et la solution Manuel Valls ne le convainc pas plus : "Le problème aujourd'hui de Manuel Valls, c'est qu'il est évidemment lié au Président de la République. Si le gouvernement réussit à avoir de nouveau l'adhésion des Français dans les prochains mois, c'est François Hollande qui sera candidat. Et s'il échoue, ca ne peut pas être Manuel Valls qui va partir parce qu'il sera considéré dans le même bloc.
Donc l'alternative c'est forcément Emmanuel Macron. Sur le fond, je pense que les uns et les autres pensent la même chose. Même si évidemment, Manuel Valls est plus bridé de par ses fonctions pour dire ce qu'il pense".