Mardi matin, un homme avait été arrêté car une passante l'accusait d'exhibitionnisme dans un parking à Lyon. Cette dernière refusait ensuite de se rendre au commissariat et confiait finalement que l'individu se serait gratté l'appareil génital à travers son pantalon.
Un cas autrement moins répréhensible par la loi que de l'exhibition pure.
Sauf que l'homme s'est muré dans le silence, refusant de décliner son identité et de converser avec les policiers et les médecins. C'est ce délit de se soumettre aux vérifications d'identité qui l'a conduit au tribunal correctionnel jeudi.
Toujours peu coopératif, se bouchant les oreilles pour ne pas entendre son interprète et le juge, l'individu a obtenu le renvoi de l'affaire sur le fond au 27 septembre.
S'est posée ensuite la question de l'écrouer ou non. Les faits reprochés ne justifiaient pas de l'envoyer en prison, mais l'absence d'identité ne garantit absolument pas qu'il refera surface dans un mois s'il ressort libre de l'audience.
L'homme a finalement pu quitter les lieux sans être inquiété et a donc rendez-vous avec la justice fin septembre.