Après avoir remporté la Région Auvergne Rhône-Alpes et mis la main sur les Républicains du Rhône, il se prépare à vivre une année 2016-2017 très chargée.
Et pour cause, l'actuel numéro 2 des Républicains va prendre la tête du parti durant les primaires, car Nicolas Sarkozy devra s'effacer en même temps qu'il officialisera sa candidature.
Ce dimanche, à l'occasion de sa traditionnelle rentrée politique, synonyme d'ascension du Mont Mézenc aux côtés de militants et de quelques parlementaires fidèles (et pas en vacances), Laurent Wauquiez a probablement voulu rassurer. "Je ne ferai pas la moindre attaque à un candidat que je ne soutiens pas. Les primaires sont avant tout une compétition qui doit permettre d'affiner un projet politique", a précisé celui qui soutient corps et âme Nicolas Sarkozy.
Dans une interview au JDD parue le même jour, Laurent Wauquiez avait gardé ses critiques pour Manuel Valls, devenu ces derniers mois sa véritable Némésis. "Il a failli", annonce le président d'Auvergne Rhône-Alpes. Le Premier ministre "a été incapable de nous protéger", "depuis deux ans, il n'a pris aucune véritable mesure efficace", rajoute-t-il, faisant allusion aux récents attentats qui ont frappé Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray.
Problème, Manuel Valls et Laurent Wauquiez n'auront plus l'occasion de jouter à l'Assemblée Nationale. Le dernier nommé, en accédant à la présidence des Républicains, va devoir renoncer à son mandat de député de Haute-Loire.