"Nous sommes profondément touchés par l’histoire dramatique de cette famille. Nous nous associons à cette émotion", éclaire dans un communiqué François-Xavier Pénicaud, Président du MoDem du Rhône. S’il ne remet pas en question la décision judiciaire qui est tombée, il tient toutefois à souligner que "Jacqueline Sauvage […] ne doit pas avoir à subir une décision qui relèverait du règlement de comptes symbolique entre les pouvoirs judiciaire et exécutif".
En effet, le Président de la République François Hollande avait accordé à l’accusée la grâce présidentielle partielle le 31 janvier dernier. Une attitude que certains avaient critiquée. En cause : le non-respect de la séparation des pouvoirs alors que le système de "grâce" est de plus en plus désuet.
C’est vers cet angle que le communiqué du MoDem souhaite s’incliner. "S’il était confirmé que le fait que certains magistrats aient mal accepté la grâce présidentielle accordée ait pu influencer cette décision, ce serait intolérable", a-t-il précisé. C’est pourquoi François-Xavier Pénicaud préconise de "ne jamais s’éloigner du champ de la légalité".
Ce vendredi, une pétition a été lancée par quatre proches de Jacqueline Sauvage. Cette nuit à 0h45, déjà 82 392 personnes l’avaient signée, indique le Parisien.