Tout d’abord, il faut commencer à organiser dans les écoles primaires "des réunions de rentrée avec les parents d’élèves pour leur exposer des mesures de sécurité précises". En ce qui concerne les collèges et les lycées, il suffira d’informer les parents d’élèves, et ce « dès la rentrée », détaille le texte.
Avec les attentats qui se multiplient en France, il y aura désormais trois exercices de sécurité par an. Un par exemple, qui précèdera la Toussaint. De même, "l’un de ces exercices portera sur un attentat-intrusion". Il faut en effet que les élèves puissent différencier une alerte d’incendie d’une autre menace.
A cela s’ajoute également une formation aux gestes qui sauvent. Le texte prévoit donc d’affuter "la capacité à ne pas se laisser surprendre et à avoir les bonnes réactions". Une formation au brevet de secouriste sera mise en place pour les élèves délégués en classe de 3e. Pour les autres sera prévue "une sensibilisation aux gestes qui sauvent".
Enfin et pour être définitivement préparé, l’envoi d’une alerte par SMS aux écoles le jour de la pré-rentrée devra être testé par les académies. Tout comme les "cellules académiques de gestion de crise", qui devront être opérationnelles avant la pré-rentrée.