Ayant rencontré plusieurs familles qui sont actuellement dans cette situation, les professionnelles de l’urgence sociale affirment que la préfecture aurait envoyé des lettres adressées à ces sans-abri la semaine dernière. Dans celles-ci, il est mentionné qu’ils doivent quitter l’hôtel où ils sont hébergés car "leur situation ne fait pas apparaître de critère de vulnérabilité de nature à justifier le prolongement de la prise en charge".
Ces professionnels ont vivement critiqué cette décision : « En toute illégalité, le préfet du Rhône a décidé de profiter des périodes de vacances pour déroger aux annonces de la Ministre et bafouer ostensiblement la loi ».
Aujourd’hui, ces acteurs sociaux en appellent à la Ministre du Logement Emmanuelle Cosse pour "que le territoire du Rhône cesse d’être un territoire de non-droit". En mars dernier, la femme politique s’était rendue à Lyon et avait bien soutenu que l’objectif était "de ne laisser aucune personne sans solution".