On compte en effet sept familles nomades qui se sont installées dans ce quartier du 1er arrondissement. Pour la maire, "les personnes n'ont plus accès ni à l'eau potable ni aux conditions minimales d’hygiène". C’est pourquoi dans un courrier datant du 3 août, cette dernière décrit les piètres conditions dans lesquelles vivent ces familles depuis maintenant trois semaines. On compterait dans celles-ci une femme enceinte ainsi que sept enfants.
Etant intervenue auprès de la ville pour régler le problème, la mairie aurait reçu une "fin de non-recevoir". Nathalie Perrin-Gilbert a alors pris ses propres décisions en faisant le choix de fournir de l’eau à ses familles : "cela n'est pas dans nos prérogatives, mais l'accès au droit fondamental de l'eau et l'urgence humanitaire nous conduisent à agir ainsi".
A long terme, la maire du 1er souhaite que "la situation de ces sept familles soit étudiée et fasse l’objet d’un parcours d’insertion durable", a repris le Progrès.