Affaire Barbarin : l’enquête pour "non-dénonciation" visant le cardinal classée sans suite

Affaire Barbarin : l’enquête pour "non-dénonciation" visant le cardinal classée sans suite

L’enquête préliminaire pour "non-dénonciation" d’agressions sexuelles sur mineurs avait été ouverte en février. Le procureur de Lyon l’a classée sans suite ce lundi, indique l’AFP.

On reprochait au primat des Gaules de ne pas avoir dénoncé les agissements du père Preynat, mais aussi de l’avoir laissé en contact avec les enfants bien trop longtemps en le maintenant à son poste jusqu’en août 2015.

 

Mais selon le procureur Marc Cimamonti, les infractions visées n’étaient pas constituées. Il est vrai que le cardinal affirmait n’avoir vu aucune victime du père Preynat avant 2014. Ensuite, le parquet considère que Barbarin n’a pas souhaité entraver l’action de la justice pour la période post-2014.

 

"C'est la décision du procureur de la République, elle lui appartient. Je ne suis pas positionné pour juger. Et nous, nous sommes sur un débat moral, pas juridique", a affirmé François Devaux, Membre de l’association la Parole libérée. Néanmoins, il est possible que l’homme saisisse un juge d’instruction directement via une plainte avec constitution de partie civile.