Les présidents LR de la Région Auvergne Rhône-Alpes et du Département du Rhône ont annoncé vouloir mettre leurs menaces à exécution dans le dossier de la privatisation de Lyon Saint-Exupéry.
En début de semaine prochaine, un référé devrait être engagé devant le tribunal administratif de Paris pour vérifier la légalité de la cession des parts de l'Etat dans l'aéroport lyonnais. Les deux actionnaires minoritaires que sont Laurent Wauquiez et Christophe Guilloteau estiment avoir été "placés devant le fait accompli" lorsque Bercy a sélectionné les deux finalistes, Vinci et Maquarie.
De son côté, Emmanuel Macron leur a déjà répliqué qu'il n'y avait jamais eu autant de concertation sur un dossier d'une telle envergure.
Vinci, choisi par l'Etat grâce à son offre de 535 millions d'euros, a d'autres obstacles à surmonter, en plus potentiellement de la justice administrative. Avant la signature du contrat à l'automne, il devra convaincre l'Autorité de la concurrence que le fait de posséder déjà les autres aéroports de la région n'est pas un problème.