Les recours non suspensifs n'avaient pas été déposés par n'importe qui : la Métropole de Lyon, le Sytral mais aussi l'association ALCALY ou le SEPAL.
Pour ces opposants, il existait une impartialité du commissaire enquêteur, un ancien responsable d’un bureau d’études qui avait auparavant travaillé avec le maître d’œuvre de la liaison A89-A6. De plus, les insuffisances de cette étude en matière de prévisions de trafic, d’effets sur l’environnement ou encore de nuisances sonores étaient criantes.
Gérard Collomb, le président de la Métropole de Lyon, estimait que le raccordement entre La Tour-de-Salvagny et Limonest va créer une nouvelle autoroute pénétrante dans l’agglomération lyonnaise et déverser un nouveau flux de véhicules sous le tunnel de Fourvière, déjà asphyxié.
Le Conseil d'Etat a donc suivi l'avis de son rapporteur public.
Les travaux, déjà engagés avec "le plein accord de l'Etat", vont donc se poursuivre. Ils doivent se terminer d'ici un an et demi pour une mise en service de la liaison A6-A89 au 1er trimestre 2018.