Certains élèves étaient déjà postés devant l’établissement avant l’affichage des résultats, tandis que d’autres, plus sereins, n’ont préféré arriver qu’après l’heure fatidique. D’abord palpable, le stress a très vite laissé place à une explosion d’émotions. Les cris ont vite retenti sur l’ensemble de la place Edgar Quinet, certains souvent incompréhensibles, tandis que d’autres annonçaient une fête le soir même pour célébrer les résultats. Un élève a même porté sa guitare pour exprimer sa joie alors que quelques-uns avaient du mal à retenir leurs larmes face à la déception des rattrapages. "Les vacances ne commencent pas tout de suite pour moi", déclare une élève, profondément déçue. Pour d’autres, c’est la colère qui fait surface, dénonçant notamment "une injustice".
Mais une grande partie des lycées a surtout été surprise. Certains sont restés sans voix devant l’heureuse nouvelle : "on ne s’y attendait pas", confient deux nouveaux bacheliers à mi-voix. Leur ami, lui, opte pour l’humour : "le plus étonnant ce n’est même pas d’avoir eu le bac, mais d’avoir eu la moyenne en philo !", et même sans mention, il reste "très satisfait", et s’estime "chanceux" de n’avoir aucun rattrapage. Quant à ceux qui ont échoué, beaucoup ont préféré partir sans attendre.
Tout n’est pas cependant pas perdu, les sessions de rattrapages seront ouvertes jusqu’au 8 juillet.