Ce lundi se termine en effet le dépôt des offres fermes formulées par les candidats intéressés au rachat des 60% de parts que détient l’Etat dans l’infrastructure lyonnaise.
Ils sont en tout une petite dizaine de candidats dans les starting-blocks concernant l’aéroport de Saint-Exupéry, notamment les consortiums de Vinci et d’Ardian ainsi que le groupe Ferrovial, associé à Meridiam, ou encore le turc Limak. Sur ce dernier choix, le président d’Auvergne Rhône-Alpes a fait part de sa désapprobation. "Il n'est pas question de céder Saint-Exupéry à un groupe étranger. Je ne suis pas favorable notamment au rachat de notre aéroport par un groupe turc. Notre aéroport est un outil de souveraineté", a-t-il déclaré ce lundi dans les colonnes du Progrès.
A noter que la semaine dernière, Genève Aéroport s'est retiré de la course suite à la décision du Conseil d'Etat en Suisse, qui n’était pas convaincu par "la viabilité de ce projet" monté en consortium avec le fonds Cube.
Le choix final de l’acquéreur sera connu au cours de l’été pour des parts officiellement cédées à l’automne.