Le Lou Rugby a signé avec la ville un bail emphytéotique de 60 ans lui permettant d’avoir accès au stade de Gerland ainsi que ses structures, comme la piscine. Cette dernière fermera donc à la fin de l’été, ce qui n’est pas du goût de tout le monde.
"Avec seulement 24 000 entrées par an contre 120 000 pour d'autres piscine de l'agglomération", il faut donc rationaliser : "nous fermons des piscines obsolètes pour en ouvrir des meilleures, je pense que c’est une bonne politique", renchéri-t-il. De plus, le Lou Rugby ne peut pas démolir ce bâtiment, "la piscine est classé au monument historique, le club ne peut donc pas la détruire", insiste le maire de Lyon. Elle est désormais à la charge de GL Events, actionnaire majoritaire du Lou Rugby, en trouvant un destin à ce lieu qui de toute façon doit rester en l’état en raison de son appartenance au patrimoine architecturale qu’il représente.
Cependant, "une relocalisation de la piscine est prévue, nous avons déjà des idées", rassure Gérard Collomb, président de la métropole de Lyon.
Avec celle de Gerland, la ville de Lyon possède cinq piscines, intra-muros, qui sont ouvertes durant l’été.