Leur comportement avait été jugé inadéquat par le collège d'experts mis en place à la suite des révélations de l'affaire Preynat, accusé d'actes pédophiles sur des scouts.
Des cas récents et anciens ont été étudiés par ce collège composé d’un haut magistrat honoraire, d’un psychiatre, d’une psychanalyste, d’un médecin, d’une mère de famille, d’un père de famille, de l’assistante sociale du clergé, du chancelier du diocèse et du vicaire général modérateur.
En plus des quatre prêtres écartés et qui feront l'objet d'une procédure canonique, certains hommes saints ont "fait l'objet de mesures d'accompagnement particulier".
Par ailleurs, des directives nouvelles seront communiquées au diocèse au 1er septembre :
• Tout prêtre ayant commis des faits d’agression sexuelle sur mineur, quelles que soient la date des faits et la date de découverte de ces faits, se verra écarté définitivement de tout ministère.
• Tout prêtre soupçonné de faits d’abus sexuels, s’il fait l’objet d’une mise en examen ou d’une poursuite devant une juridiction pénale, sera, par mesure conservatoire, écarté de sa charge durant le temps de la procédure, dans le respect de la présomption d’innocence. Une enquête canonique sera diligentée conformément aux dispositions du droit canon.
• À tout prêtre extérieur accueilli dans le diocèse de Lyon pour un ministère même temporaire, il sera demandé une attestation signée de son supérieur, certifiant que ce prêtre répond aux critères diocésains en matière de lutte contre les abus sexuels et qu’il n’a aucun antécédent en ce domaine.
• Tout prêtre, diacre ou laïc en mission ecclésiale recevant une nomination dans le diocèse s’engagera à signer et à respecter l’ensemble des dispositions visant à lutter contre les abus sexuels dans l’Eglise.