Sont concernés par l’exposition tous les acteurs de la Seconde Guerre mondiale ayant appartenus aux régimes dictatoriaux, ou les ayant combattus. Le mémorial de la Shoah présente la thématique du sport dans un contexte historique particulier, des JO de Berlin en 1936 jusqu’aux JO de Londres en 1948. "Une thématique a priori en marge", admet une médiatrice du CHRD, mais qui "a finalement atteint le plus grand nombre, des scolaires au grand public." Si l’exposition peut paraître décalée, c’est que l’Histoire du sport est "assez peu connue" justifie-t-elle, car les documents sur le sujet sont rares, les sportifs ne laissant pas de trace de leur compétence à l’écrit.
Présentée en deux parties, l’exposition explique dans un premier temps comment des événements politiques ont réussi à se mélanger au monde sportif. On retrouve en effet des pancartes telles que "le sport allemand aryanisé" ou encore "sport et mondes juifs en Europe : entre émancipation et exclusion". Une seconde étape retrace, elle, la vie d’une vingtaine de grands sportifs de l’époque, victimes du régime totalitaire. On pense notamment aux Lyonnais Tola Vologe, champion Olympique arrêté par la Gestapo, ou également Tony Bertrand, un résistant à l’origine de la radio "Sport Libre" toujours vivant aujourd’hui.
http://chrd.lyon.fr/chrd/sections/fr/informations_pratiqu/tarifs pour l’exposition qui coûte entre 3 et 8 euros, et se terminera fin janvier.