La rencontre du cardinal Barbarin avec les policiers de la Brigade de protection de la famille au commissariat du 3e arrondissement de Lyon, qui a duré près de 10 heures, est le signe que l’enquête est désormais bouclée.
D’ici fin juin, l’archevêque devrait connaitre les suites de l’enquête préliminaire le concernant, ouverte le 4 mars dernier, pour « non dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans » et « mise en danger de la vie d’autrui ». Son audition était la dernière d’une longue série. Toutes concernaient les agissements du Père Preynat, mis en examen en janvier dernier pour des faits d’agressions sexuelles sur des scouts entre 1986 et 1991. Une affaire complexe, puisque le cardinal Barbarin n’est arrivé à la tête du diocèse de Lyon qu’en 2002.
L’enquête est aujourd’hui entre les mains du Parquet qui a trois options. Il peut classer l’affaire, la renvoyer directement devant le tribunal correctionnel ou bien demander l’ouverture d’une instruction, ce qui entrainerait la mise en examen du cardinal Barbarin. Le procureur de la République devrait rendre sa décision à la fin du mois.