Avec les Terrasses de la presqu’ile, les rives de Saône vont s’embellir à Lyon

Avec les Terrasses de la presqu’ile, les rives de Saône vont s’embellir à Lyon

"Des espaces qui parlent à l’esprit et au cœur", voilà le but premier du réaménagement des rives de Saône et de ses environ pour le président de la Métropole lyonnaise, Gérard Collomb.

Le projet des Terrasses de la presqu’ile aura pour départ l’église Saint-Nizier dans le 2e arrondissement de Lyon, jusqu’aux berges de Saône en passant par la place d’Albon. Les voitures disparaitront pour faire place à un espace aménagé pour les piétons et la verdure. "Nous voulons rajouter de la géographie dans la ville", insiste François Neveux, paysagiste en charge du projet. Un belvédère de 1 000 m² carré reliera Saint-Nizier aux berges.

 

Le quai Saint-Antoine sera lui aussi réaménagé. En effet, les vélos et les modes doux seront privilégiés avec l’apparition d’une piste cyclable et d’une voie de bus. La circulation sera, quant à elle, réduite à deux voies. La destruction de l’actuel parking Saint-Antoine permettra aux piétons de retrouver un quai bas de 8 500m², tandis qu’un nouveau parking souterrain est prévu pour accueillir d’ici 2019 800 voitures, pour un coût de 50 millions d’euros. Le quai Saint-Antoine sera ainsi embelli d’un jardin fluvial, ponctué d’iles végétales, qui seront délimitées par des bancs. "Nous voulons retrouver un lieu magique à la place du parking", explique Gérard Collomb.

 

Peu de choses a finalement changé par rapport à la première présentation en 2014, excepté le budget revu à la baisse. En effet, au départ le coût était estimé à 24 millions d’euros, il passe aujourd’hui à 16 millions pour le réaménagement des Terrasses, dont les travaux s’achèveront en 2020-2021.