Pour Laurent Wauquiez, "aucun compromis avec la gauche en 2017"

Pour Laurent Wauquiez, "aucun compromis avec la gauche en 2017"

Dans une interview accordée au Journal Du Dimanche, Laurent Wauquiez, président du conseil régional Auvergne Rhône-Alpes et n°2 des Républicains, a évoqué le prochain projet du parti pour l'élection présidentielle de 2017, mais aussi son avenir personnel au sein du mouvement.

Concernant la prochaine primaire, Laurent Wauquiez déclare "faire attention à "la course à plus libéral que moi tu meurs". Pour lui, "si le libéralisme aboutit à ne plus avoir de politique industrielle, à oublier que l’objectif, c’est aussi de fortifier nos entreprises face à une concurrence mondiale effrénée, sil le libéralisme est un capitalisme sans racines et sans identité, ça ne m’intéresse pas. Même les américains ne se privent pas de protéger leurs entreprises quand il le faut".

 

Il demande donc aux candidats à la primaire d’arrêter "de duper les gens : s’ils sont élus en 2017, pas de ministre de gauche, aucun compromis avec la gauche dans la construction de notre future majorité. (...)L’idée selon laquelle on réforme un pays avec un large consensus gauche-droite est une absurdité historique. Cela n’a jamais existé. Quel point commune avons-nous avec cette gauche? La gauche de Najat Vallaud-Belkacem qui supprime les notes à l’école? La gauche de Manuel Valls qui fait le RSA pour les jeunes et promeut l’assistanat? Quel point commun avec François Hollande qui a étouffé les classes moyennes sous les impôts? Aucun."

 

Dans la même interview accordée au journal, Laurent Wauquiez affirme encore plus son soutien à Nicolas Sarkozy. Un appui qui "n’est ni inconditionnel ni aveugle. il repose sur une analyse : parmi ceux qui sont candidats, qui portera le mieux ces valeurs de la droite?"

Et si Nicolas Sarkozy est candidat, le vice-président des Républicains, pourrait devenir numéro 1 du parti. Dans ce cas, selon l'intéressé, "les status s’appliqueront. C’est le vice-président qui est chargé d’assurer la suite. Je m’impliquerais pour qu’il y ait, à l’issue de la primaire, une unité complète derrière le candidat qui aura été choisi, quel qu’il soit".