Son procès avait été reporté dans un premier temps car cette jeune femme de 24 ans ne s’était pas présentée à l’audience en mars dernier, après avoir fait une tentative de suicide. Une expertise psychiatrique avait alors été ordonnée.
Perturbée psychologiquement, cette membre de l’Ecole Supérieure du Professorat et de l’Enseignement de Lyon, elle-même chrétienne, aurait agi pour attirer l’attention sur les pressions subies par les catholiques en France, après avoir connu des difficultés avec sa classe depuis la rentrée. Les enquêteurs avaient fini par remonter jusqu’à elle, via l’adresse IP de l’ordinateur qu’elle utilisait.
Lors de l'audience, elle a notamment déclaré : "C'est moi qui les ai envoyés, mais c'est pas vraiment moi". Le jugement est en attente.