200 000 poules y seraient élevées en cages pour leurs oeufs voués à être commercialisés par Matines dans des hyper et supermarchés. Et les conditions de vie pour les animaux semblent terribles, comme le révèlent les images diffusées par l'association lyonnaise L214. Peu d'espace, et des cadavres de poules se mêlant à des oeufs dont la date de pondaison peut être faussée.
Connue cette année pour son travail de dénonciation de plusieurs abattoirs, L214 dispose d'une vidéo qui aurait été tournée le 27 avril dernier à l'élevage du Gaec du Perrat.
Le site est très surveillé par la préfecture de l'Ain, qui a d'ailleurs pris un arrêté le 4 avril, autorisant la reprise de l'activité de l'éleveur, dans le collimateur des riverains. "Le respect de l'ensemble des dispositions préconisées" avait été notifié selon le Progrès.
L'association L214 a annoncé porter plainte contre l'élevage et réclame sa fermeture immédiate.