L'individu a également été condamné à quatre ans de suivi socio-judiciaire par la cour d'assises.
Auparavant, le profil de l'individu d'origine béninoise, envoyé en France pour terminer ses études, a été étudié par les juges. Après avoir dépensé l'argent de sa famille et de ses bourses étudiantes dans des soirées endiablées, il avait pris la fuite pour échapper à la honte et au regard de son père, venu spécialement du Bénin pour le remettre dans le droit chemin.
Pour rappel, lors de cette nuit du 25 au 26 octobre sur l'avenue Berthelot, au petit matin, il avait coincé une infirmière de 24 ans. Il l'avait frappé, jeté au sol avant d'être mis en fuite par des passants. Il avait récidivé une heure plus tard, avec une vendeuse, elle aussi âgée de 24 ans. Après l'avoir bâillonnée et frappée, il lui imposait un viol digital. Ce sont deux contrôleurs TCL et un chauffeur de tram qui donneront l'alerte et permettront l'interpellation du violeur.