Affaire Preynat : la non-prescription des plaintes requise par le parquet en appel

Affaire Preynat : la non-prescription des plaintes requise par le parquet en appel

Le parquet a requis vendredi la non-prescription des faits reprochés au père Preynat, accusé d’acte de pédophilie par plusieurs anciens scouts de Sainte-Foy-lès-Lyon.

Le dossier était étudié par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Lyon, qui avait été saisie par la défense du prêtre.

 

Ce dernier a été mis en examen le 27 janvier dernier pour agressions sexuelles commises entre 1986 et 1991. Mais cet imbroglio judiciaire tourne autour de quatre plaintes. Pour la la défense du père Preynat, les faits d’agressions sexuelles étaient, à l’époque, prescrits au bout de 3 ans. Mais depuis, la législation a été modifiée pour permettre aux victimes de saisir la justice jusqu’à l’âge de 38 ans. 

C’est cet argument-là qui avait d’ailleurs été retenu par la justice lyonnaise en première instance.

 

La décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Lyon a été mise en délibéré au 10 juin prochain.