Pour le souverain pontife, "la tolérance doit être de zéro" concernant ces faits, mais il a incité le cardinal Barbarin à ne pas démissionner. "On verra après la conclusion du procès. Mais maintenant, ce serait se dire coupable", a précisé François.
"Il lui manque pas mal d'éléments pour se faire une idée claire de la situation. Je pense que le pape n'a pas tous les tenants et les aboutissants pour considérer que le cardinal Barbarin doit rester en place", a réagi François Devaux, de la Parole Libérée, auprès de l'AFP.
Pour la victime présumée du père Preynat, "on peut supposer qu'il n'est pas conscient de l'omerta qui a régné dans le diocèse".
La Parole Libérée avait écrit au Vatican pour réclamer une rencontre avec le pape. Une demande réitérée alors que François s'exprime enfin sur le dossier. "Il faut que les parties se comprennent. La conférence des Évêques, le nonce nous redirigent sur le cardinal Barbarin. Or l'homme qui est à l'origine des problèmes ne peut pas être l'homme de la solution. Ses manquements ont été prouvés de manière factuelle, tout du moins sur un plan moral", indique François Devaux.