Il n’est d’ailleurs pas rare de croiser ces funambules amateurs au parc de la Tête d’Or ou encore au parc Sergent Blandan.
La slackline, qui consiste à tendre une sangle entre deux arbres et parvenir à marcher dessus, a fait l’objet de discussions entre la Ville et l’association Ekilibre Lyon. Une charte de bonnes pratiques, ayant pour objectif de permettre la préservation de la nature, vient de voir le jour. "En effet, s’il faut se servir des arbres pour pratiquer cette discipline, il existe plusieurs contraintes : si les arbres sont trop petits ou étranglés, ils peuvent souffrir et à terme mourir. De plus, en région lyonnaise particulièrement, les platanes sont contaminés par un parasite très contagieux : le chancre coloré. Afin de ne pas le propager, il est recommandé de ne pas utiliser les arbres de cette espèce pour tendre une sangle", explique la Ville de Lyon.
La charte en question recommande donc de sélectionner les arbres dont le tronc a un diamètre supérieur à 40 cm, d’avoir un matériel adapté et de bien protéger l’arbre avant de nouer la slack. Pour faciliter la cohabitation de tous les usagers des parcs, la hauteur maximale autorisée pour la pratique de la slackline est de 1 mètre.
"La slackline est une activité bien implantée à Lyon et les parcs de la ville permettent une augmentation régulière et rapide du nombre de slackliners. Cette charte regroupe informations et recommandations qui visent à faire connaître la pratique de la slackline et à accompagner son développement", déclare de son côté Victor Lequay, président de l’association Ekilibre Lyon.