Christophe Gavat et Gilles Guillotin (PJ de Grenoble) et Jean-Paul Marty (PJ de Lyon) sont soupçonné d'avoir rendu service à l'ancien superflic qui cherchait à rémunérer en nature ses indics.
Seul le dernier nommé a reconnu les faits devant le juge, évoquant des "pressions" de Michel Neyret.
L'ex-numéro 2 de la PJ de Lyon a ensuite poursuivi sa ligne de défense qu'il présente depuis le début du procès : il a tout pris pour lui. "J'assume totalement cette démarche illégale" qu'il estime également "précise et ciblée".
Michel Neyret a donc couvert ses anciens collègues et s'est excusé pour toutes les difficultés qu'ils ont pu rencontrer à cause de l'affaire. Tout en tentant de faire comprendre au tribunal qu'obtenir des résultats nécessitait "de marquer une empreinte sur le banditisme à Lyon".