L’association entend ainsi protester contre "les graves dysfonctionnements" qui touchent les deux établissements : "Le manque de personnel dans la maison d’arrêt de Corbas entraine d’inadmissibles restrictions aux droits et libertés ainsi qu’aux activités de réinsertion des détenus", prévient la LDH. "Les suicides récents démontrent également que la sécurité et le suivi psychologiques des personnes incarcérées ne sont pas assurés", affirme également la fédération locale.
La Ligue des droits de l’Homme demande donc "aux autorités pénitentiaires compétentes de faire le nécessaire pour remédier, sans délai, à cette situation indigne d’un état de droit", menaçant de saisir le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, si aucune amélioration n’est observée dans les prochaines semaines.