Affaire Neyret : le Supplément consacre un portrait à David Metaxas, "avocat borderline"

Affaire Neyret : le Supplément consacre un portrait à David Metaxas, "avocat borderline"

Dans l'affaire Neyret, le terme borderline est bien souvent réservé à Michel Neyret, qui a bien trop souvent flirté avec la ligne jaune dans sa carrière de flic.

Mais ce dimanche, l'adjectif était attribué à David Metaxas, l'avocat lyonnais, prévenu au procès qui s'est ouvert lundi dernier au tribunal correctionnel de Paris. Sa personnalité hors-norme, Lyon l'a connait depuis des années. Mais à Paris, c'est un peu nouveau. D'où l'enthousiasme débordant du Supplément de Canal + qui consacrait un long portrait du pénaliste.

 

"Avocat borderline" donc, mais aussi "l'avocat beau gosse qui prend la pose" dont les relations qu'il entretient avec le milieu lyonnais interrogent. Il y a eu Michel Neyret bien sûr, David Metaxas reconnaît aujourd'hui avoir bu "un verre ensemble, ca pouvait arriver" lorsque les deux hommes se croisaient avant l'affaire.

 

Et aujourd'hui ses clients. Comme Bassem Braiki, dit Chronic 2 Bass, le bloggeur de Vénissieux qui a fait un Périscope à sa gloire, le qualifiant de "zob à Lyon", comprendre le boss.

 

"Ce qui compte, c'est d'exister"

 

Des détracteurs, David Metaxas les compte par dizaine dans les couloirs des palais de justice. "Notre profession exige un certain recul, une certaine hauteur", analyse pour Canal + son mentor Alain Jakubowicz, qui le défend dans le procès Neyret.

 

"Ceux qui disent "il en fait trop", moi je pense que ça n'a même pas encore commencé. Ce qui compte, c'est d'exister. Si un avocat, selon moi, s'arrête de plaider, y compris dans les médias, il est mort. Et je n'ai pas envie de mourir", prévient David Metaxas.

 

Avec des ambitions nationales, un intérêt réciproque avec les médias, l'avocat lyonnais, qui plaide la relaxe dans le procès de l'année, entend bien faire parler de lui et de son "ego surdimensionné" censé camoufler sa timidité.