Sur les 600 hommes saints espérés, plus de 200 avaient fait le déplacement. Certains ont accueilli avec intérêt les mesures prônées par l’archevêque de Lyon pour prévenir toute nouvelle dérive. D’autres étaient plus sceptiques et avaient pris leur plume pour tancer l’association de victimes La Parole Libérée.
Et enfin, deux prêtres se sont amusés à tenir des propos ahurissants aux journalistes faisant le pied de grue lundi devant le centre Valpré. L’AFP rapporte d’abord une conversation entre un prêtre retraité et les médias. Georges Favre lance cette plaisanterie : "Ma position ? Je n’ai pas violé beaucoup d’enfants; je suis assez clean à ce sujet-là. Heureusement, parce que vous auriez pu en faire partie, comme vous êtes très jeunes les uns et autres". Classe.
Le second est également déroutant : Jean Lacombe, qui officie à Villeurbanne, rejette la faute sur les victimes présumées du père Preynat : "A l’époque, ils disaient être les chouchous du père Preynat, ils en étaient fiers. Alors est-ce que ces gamins étaient très normaux ? Être fier quand on se fait peloter, ça me paraît curieux".
A croire que le discours de Mgr Barbarin n’a pas été bien compris par certains. Le Primat des Gaules a réagi avec vigueur ce mardi, exigeant des prêtres qu’ils "présentent leurs excuses", comme l’a dévoilé le directeur de cabinet du cardinal sur Twitter. Il dénonce "des propos inadmissibles".
Ce n'est pas la première fois ces derniers mois que Philippe Barbarin doit reprendre un prêtre de son diocèse. Pour rappel, après les attentats de novembre, le père Benoit avait laissé entendre dans une tribune que les victimes du Bataclan l’avaient bien cherché.