Auvergne Rhône-Alpes : ni portique, ni tourniquet, ni détecteur de métaux dans les lycées

Auvergne Rhône-Alpes : ni portique, ni tourniquet, ni détecteur de métaux dans les lycées

L'absence de détails du budget 2016 de la Région Auvergne Rhône-Alpes avait quelque peu masqué les ambitions revues à la baisse de Laurent Wauquiez.

Elu sur la promesse de sécuriser les lycées et les TER, le président ne consacrera finalement que 10 millions d'euros sur les 20 millions initialement annoncés.

 

A Libération, Béatrice Berthoux, la vice-présidente chargée des Lycées, a confirmé également un rétropédalage concernant le dispositif prévu pour les établissements de la région. Le portique de sécurité était déjà mort depuis plusieurs semaines, il est désormais enterré six pieds sous terre. Mais les solutions alternatives évoquées comme le détecteur de métaux ou le tourniquet à l'entrée des lycées sont également abandonnées.

 

Alors à quoi peut s'attendre la quinzaine d'établissements d'Auvergne Rhône-Alpes qui doivent être sécurisés en 2016 ? Pour rappel, trois se trouvent dans le Rhône (la Martinière-Monplaisir à Lyon, le lycée professionnel Marie-Curie à Villeurbanne et la Maison Familiale Rurale de Chessy-les-Mines).

 

A Moirans en Isère, le lycée-pilote, les élèves recevront ce mardi un badge qui leur permettront de passer le portail chaque matin. Comme réclamé par le chef d'établissement depuis octobre dernier, avant les élections régionales.


Est-ce le dispositif qui sera ensuite appliqué à tous ? Comme pour son budget, Laurent Wauquiez reste secret.